Au regard des toiles d’Odi, nous participons à l’éclosion de la lumière.
Leur grâce nous parle avec simplicité des faits de l’existence
et d’ouverture au monde.
L’Echappée spirale de ses œuvres nous enrobe dans l’immensité Imaginaire.
Elle transcende le trop humain vers l’onirique infini.
Elle caresse votre prunelle, capture notre regard, médite cet éparpillement.
L’harmonie des couleurs nous emporte vers l’alliance éclatée du macrocosme avec l’intime rayonnement solaire de la paix intérieure.
Sa générosité nous pousse vers les autres. Son mouvement ininterrompu part du tout premier balbutiement du monde, jaillissement imprenable de l’Absolu, vigoureux, élégant, si tranquille.
Voyage autour des lignes, promenade pour se perdre, on emprunte ses détours doux et profonds, pour jouir d’une arabesque, se retrouver au centre, cavaler au bout du monde, fusionner l’instant d’une couleur.
Cette magie nous évade du cadre, dans une étrangeté qui n’a d’ailleurs que de nous rendre à nous même, au plus profond, au moins dicible.
Don naturellement sophistiqué, contrebandier de l’égotisme, vent qui emporte encore et encore et encore, sans fin, les vagues de l’âme.
Nanou et Bernard Auriol
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